Quel statut fiscal pour une reconversion ?


16 avril 2018 Facebook Twitter LinkedIn Google+ A savoir


De plus en plus de Français décident de se reconvertir pour faire un nouveau métier et démarrer une nouvelle vie. Cependant, il s'agit souvent d'une source d'angoisse, un saut vers l'inconnu. Il est bien évidemment nécessaire de se préparer à une reconversion. Tout d'abord, il existe des formations qui vous permettent d'apprendre notamment à gérer une entreprise. Les professionnels sont aux côtés des entrepreneurs pour vous aiguiller dans vos choix. Il est important de choisir un statut juridique pour votre entreprise afin de protéger votre patrimoine personnel. En fonction de votre choix, la fiscalité applicable à votre entreprise sera différente.

Pourquoi opter pour le statut d'autoentrepreneur ?

Choisir le statut de l'autoentrepreneur est une solution de facilité. Il n'est pas nécessaire de faire beaucoup de formalités administratives pour créer son entreprise contrairement à la création d'une SARL, par exemple. L'autoentrepreneur est un entrepreneur individuel c'est-à-dire qu'il n'y pas de création d'une société. Le patrimoine professionnel de l'autoentrepreneur se confond avec son patrimoine personnel. Ce statut n'est donc pas idéal pour protéger son patrimoine d'une faillite. Pour autant, il s'agit d'un bon statut pour débuter une activité qui pourra aboutir à une création d'une société au bout de quelques années d'activité. Le statut d'autoentrepreneur est surtout un régime fiscal et social spécifique. En optant pour ce statut, l'autoentrepreneur est soumis à l'impôt sur des revenus, il ne peut déduire aucune charge et il ne peut pas amortir son matériel. Même les cadeaux pour ses clients en fin d'années ne peuvent pas être déduits au titre des charges.

Quelles activités exercer en autoentrepreneur ?

Exercer une activité en autoentrepreneur est assez libre même s'il existe quelques exclusions prévues par la réglementation. D'une manière générale, il est possible d'exercer une activité commerciale, artisanale et même libérale. Cependant, certaines professions sont exclues de ce statut. Il s'agit notamment des professions juridiques réglementées comme les huissiers de justice, les notaires ou même les avocats. Certaines professions médicales ne peuvent pas non plus s'exercer sous la forme d'autoentreprise comme les vétérinaires, les médecins ou même les sages femmes.